Niger. COOPI s'engage à augmenter la résilience du système de santé
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27-11-2020 | di COOPI

Niger. COOPI s'engage à augmenter la résilience du système de santé

COOPI – Cooperazione Internazionale, en consortium avec d’autres ONG, participe au «Projet de Renforcement des capacités des structures sanitaires et du Dispositif National de Protection de Gestion des Catastrophes et Crises Alimentaires pour la mise à l’échelle de l'approche « Community-based Management of Acute Malnutrition » Surge et d’appui au programme national d’Alerte Précoce et de Réponse Rapide ». Ce projet devenu Programme de « Réponses Améliorées aux urgences nutritionnelles », financé par la Protection Civile et Operations d’Aide Humanitaire Européennes (ECHO), vise à anticiper et réduire les impacts des chocs en renforçant les capacités des communautés les plus vulnérables dans les départements de Tillabéri et de Ayorou, au Niger. Il permet au Dispositif National de Protection de Gestion des Catastrophes et Crises Alimentaires (DNPGCCA) et à la Direction de la Nutrition (DN), de se préparer et répondre aux risques nutritionnels, alimentaires et pastoraux.

A travers l’approche novatrice CMAM Surge (Community-based Management of Acute Malnutrition), le projet permet d’augmenter la résilience du système de santé afin qu’il soit capable de fournir des services de qualité pour la prise en charge de la malnutrition aigüe à tout moment, en particulier au cours des périodes de forte demande lorsque la capacité de sauver les vies doit être la plus importante.

Au total 41 Centres de Santé Intégrés (CSI) dont 36 dans le district de Tillabéry et 5 à Ayorou mettent en œuvre l’approche CMAM Surge ; 84 agents de Santé et 14 médecins Chef de district ont bénéficié de plusieurs formations appuyées par COOPI pour mettre en œuvre les activités de CMAM Surge.

COOPI, en collaboration avec la Cellule de Crise / Système d’Alerte Précoce (SAP) du DNPGCCA souligne d’importants défis tels que le manque d’analyses de risques, de seuils d’alerte et de réponse au niveau local.  Un travail important d’analyse de risques a été fait à l’échelle du pays par le DNPGCCA avec l’appui de COOPI mais les données et les analyses sont encore très insuffisantes à l’échelle locale (départements, communes).

COOPI renforce les capacités du DNPGCA dans les départements de Tillabéri et Ayorou à travers : des ateliers d’identification, de priorisation, de cartographie des risques et des vulnérabilités ; l’élaboration de plans de préparation, de mitigation et de réponse d'urgence ; la mise en place de systèmes d'alerte précoce (SAP).

Dans ce contexte, le travail effectué par le SAP et l’équipe COOPI est destiné à aider les décideurs à cerner l’exposition aux risques au niveau local au Niger et à élaborer des stratégies de gestion des risques adaptées à chaque département du Niger.

Le Niger, pays sahélien par excellence, est confronté à plusieurs risques et doit faire face à une fréquence élevée d’épisodes de sécheresses, de famines, d’invasions acridiennes, d’inondations, d’épidémies de choléra et de méningite, d’instabilité politique et de conflits violents. Ces risques sont parfois concomitants et ont une incidence générale sur l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.